Le décès peut alors survenir dans un contexte de syndrome de défaillance multiviscérale.
La prévention du SRI est aujourd’hui bien codifiée et devrait permettre d’en réduire la morbidité et la mortalité. Pour cela, il est primordial d’identifier les patients à risque de SRI afin d’observer une surveillance biologique et clinique adaptée à l’importance du risque.
Les 3 principaux critères sont :
- Œdèmes / Hypervolémie
- Défaillance d’organes
- Troubles électrolytiques (Mg2+, K+,P), déséquilibre acide/base
un peu d’Histoire:
Le SRI est sous diagnostiqué dans le milieu médical et pourtant il ce syndrome est décrit dans la littérature scientifique depuis le siège de Leningrad qui a duré 900 jours de 1941 à 1944. Les observateurs y décrivent les manifestations cliniques telles que l’HTA, les œdèmes, et l’ascite, associées à la réalimentation orale de la population affamée.
Par la suite un seul essai clinique a été autorisé aux USA sur des militaires. Le but étant de faire perdre aux volontaires 25% de leur masse corporelle en 6 mois et les nourrir avec des repas riches en glucides au bout des 6 mois. Cet essai clinique fini tragiquement par le décès de 2 patients en seulement 24h après une renutrition intensive et malgré les tentatives de réanimation.
Depuis un siècle le SRI est connu comme ayant potentiellement une issu fatale.
–> Le SRI doit être dépisté et pris en charge de façon adéquat.